McLaren 750S 2024 : Une nouvelle opportunité
Malgré sa récente introduction dans le créneau des voitures de productions, Mclaren a connu une ascension fulgurante et c’est en partie grâce à la 720S, une voiture plus viscérale, plus raffinée et plus rapide que la majorité de ses rivales. Six ans à peine après l’introduction du modèle, McLaren a décidé qu’il était temps pour sa remplaçante de voir le jour et c’est ainsi que la 750S débarque sur le marché.
Cette fois-ci, plutôt que de partir d’une page blanche, McLaren réitère les grandes lignes de la 720S avec quelques coups de crayons et de nombreuses améliorations technologiques au passage. Le reste de la plateforme a simplement été revu et amélioré par endroit, ce qui fait de la McLaren 750S une voiture encore plus affûtée que sa prédécesseuse. Je pense que la partie où cette évolution a été le plus bénéfique, c’est l’habitacle avec un nouveau tableau de bord ainsi que de tout un éventail de nouveaux éléments de finition.
Une évolution
En théorie, McLaren aurait pu continuer d’offrir et d’améliorer la 720S, car le constructeur britannique est loin d’avoir atteint le plein potentiel de la plateforme. Néanmoins, le temps avance et les acheteurs veulent toujours du nouveau. C’est pourquoi la marque a choisi d’offrir la 750S, la nouvelle voiture d’entrée de gamme de la lignée. D’ailleurs, on pourrait s’attendre à ce qu’une version plus performante basée sur la 750S vienne remplacer la 765LT d’ici les 3 prochaines années ou même avant.
Lorsqu’il est question de voiture du calibre de la McLaren 750S, ce sont les détails qui font toute la différence. Par exemple, elle pèse 30 kilos de moins que celle qu’elle remplace en plus d’offrir 30 chevaux supplémentaires. Sa puissance s’élève donc à 740 chevaux et 590 livres-pied de couple contre 710 chevaux et 568 livres-pied de couple pour la McLaren 720S. Pour ce qui est du bloc-moteur, il s’agit toujours d’un V8 biturbo de 4,0 litres dont la puissance est transmise aux roues arrière par le biais d’une boîte automatique à 7 rapports.
Ce qui en résulte, c’est un 0-100 en moins de 2,8 secondes ainsi qu’une vitesse de pointe de plus de 332 km/h. La McLaren 750S est aussi capable de parcourir le quart de mile en seulement 10,1 secondes, des performances qui frisent celles de la 765LT.
L’électrique peut attendre
Je crois qu’on peut tous se réjouir du fait que la 750S ne soit pas électrique et surtout du fait qu’elle soit encore animée par un V8. Je ne suis pas contre l’idée de motorisations plus efficaces, mais les voitures comme la sportive du constructeur britannique se font de plus en plus rares et je souligne le fait qu’on puisse l’apprécier pour au moins une génération.
Bien entendu, la 750S est disponible en coupé sport ainsi qu’un cabriolet baptisé 750 S Spider. Les prix canadiens du modèle n’ont pas encore été annoncés, mais on sait que la 750 S débute à 324 000 $ chez nos voisins du sud. Il faut ajouter un léger supplément de 26 000 $ pour les 750 S Spider.
Jean-Sébastien Poudrier
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Auteur: Jean-Sébastien Poudrier
