Mazda CX-30 2023 : élégant et féroce
Le CX-30 a été le premier modèle de nouvelle génération chez Mazda et le petit VUS du constructeur japonais s’impose avec brio depuis son arrivée sur le marché. L’objectif initial pour Mazda était d’offrir le CX-3 et le CX-30 en même temps pour assurer une transition des plus fluide. Toutefois, le CX-30 est devenu si populaire que Mazda a déjà retiré le CX-3 du marché.
Pour être honnête avec vous, je trouve que le petit VUS du constructeur japonais ne colle pas vraiment à la catégorie dans laquelle il se trouve. Il propose une ligne de toit basse, une silhouette musclée, une finition raffinée ainsi que des motorisations très dynamiques, un ensemble de caractéristiques qu’on ne retrouve chez aucun autre modèle dans le segment. En fait, pour obtenir une telle combinaison dans un VUS sous-compacte, il faut se rendre chez un constructeur de prestige et vous serez loin de la fourchette de prix du CX-30.
Comme le modèle est assez jeune, il n’y a pas de nouveautés majeures au menu pour 2023. En revanche, le constructeur japonais s’est permis d’éliminer toutes les versions à traction avant, ce qui n’est clairement pas une mauvaise chose.
Gamme et prix
Le Mazda CX-30 2023 n’est clairement pas votre VUS sous-compacte typique. C’est un modèle aux performances affutées et il est plus raffiné que la moyenne. À priori, on pourrait s’attendre à ce qu’un modèle aussi complet et novateur soit plus dispendieux que la moyenne, mais ça n’est pas le cas, bien au contraire. Le Mazda CX-30 2023 affiche un prix de départ de 27 050 $ et sa version la plus onéreuse débute à 36 550 $. Il y a quelques options qui peuvent faire grimper le prix, mais on reste toujours dans le raisonnable.
GX - 27 050 $
GS – 30 350 $
GT – 36 550 $
Design
On sait que le Mazda CX-30 est un véhicule qui offre une conduite très dynamique et je trouve que le constructeur japonais a fait de l’excellent travail pour que cela se traduise à travers le design de son VUS sous-compacte. Le Mazda CX-30 2023 est un véhicule qui a du caractère et qui ne manque certainement pas de faire tourner les têtes sur son passage. Sa ligne de toit basse et sa musculature en font un véhicule particulièrement intéressant sur le plan esthétique. J’aime aussi beaucoup le fait que toutes les versions proposent un bas de caisse en matériaux composites, ce qui permet de réduire considérablement les risques de rouilles pour des dommages sur la carrosserie. C’est aussi un élément qui ajoute au caractère du modèle de manière générale.
Habitacle et technologie
L’habitacle du Mazda CX-30 est sobre et élégant. Encore une fois, on a l’impression de se retrouver dans un petit VUS de luxe plutôt qu’un modèle grand public. Enfin, les matériaux que l’on retrouve à bord du CX-30 ne sont pas aussi prestigieux que ceux que proposent la majorité des petits VUS de luxe, mais le design et l’exécution sont certainement dignes de ce que l’on retrouve chez les plus grandes marques ici. La seule chose qui me déplait dans l’habitacle du CX-30, c’est la position de l’écran du système multimédia qui vient un peu briser la fluidité du design de la planche de bord.
Performances
Le Mazda CX-30 2023 propose trois options sur le plan mécanique, ce qui est plutôt rare pour un véhicule de sa catégorie. Tout commence avec un petit moteur de 4 cylindres de 2.0 litres qui est jumelé à une boîte automatique à 6 rapports rapport et un rouage intégral de série. Cette mécanique affiche une puissance de 155 chevaux et 150 livres-pied de couple. Ça peut sembler modeste, mais c’est amplement suffisant pour un véhicule de la dimension du CX-30 et ce dernier n’en demeure pas moins plaisant à conduire pour autant. Pour ce qui est de la consommation moyenne de cette mécanique, on parle de 9.4L/100km en ville et 7.7L/100km sur autoroute.
Le petit VUS du constructeur japonais propose ensuite un moteur de 4 cylindres de 2.5 litres. Encore une fois, on a droit à une boîte automatique à 6 rapports et le rouage intégral de série. Sans surprise, cette mécanique offre une expérience de conduite plus dynamique grâce à ses 186 chevaux et 186 livres-pied de couple.
Finalement, le Mazda CX-30 est l’un des rares véhicules de sa catégorie qui propose une véritable motorisation de performance. En effet, le petit VUS du constructeur japonais peut bénéficier d’un moteur turbocompressé de 4 cylindres de 2.5 litres qui affiche une puissance de 250 chevaux et 320 livres-pied de couple avec du carburant prémium. Cette mécanique rend le CX-30 particulièrement plaisant à conduire.
Les points faibles
La transmission automatique à 6 rapports commence à se faire vieille. La position de l’écran du système d’infodivertissement est loin d’être idéale. Son volume de chargement est inférieur à la moyenne en raison de sa ligne de toit basse et c’est aussi une caractéristique qui pose un problème au niveau de la visibilité.
Les points forts
Le Mazda CX-30 est élégant, gracieux et très dynamique sur le plan esthétique. Il a tout ce qu’il faut pour plaire et offre un excellent rapport qualité/prix. C’est un efficace et surtout très plaisant à conduire. Les performances du moteur turbocompressé de 2.5 litres sont à couper le souffle.
Élément signature
Le Mazda CX-30 est un VUS de luxe et de prestige déguisé en modèle grand public, rien de moins.
Le mot de la fin
On va se le dire, le Mazda CX-30 fait littéralement classe à part. C’est un véhicule qui offre un concept similaire à celui des modèles de luxe dans une fourchette de prix qui rejoint la majorité des acheteurs. Pour être honnête avec vous, j’ai du mal à comprendre comment le constructeur japonais a réussi un tel exploit. Enfin, je ne suis clairement pas le seul à le constater et surtout à l’apprécier puisque les chiffres de ventes du CX-30 reflètent parfaitement mes propos. Même si le modèle a connu une année 2022 plus difficile pour des raisons qui sont hors du contrôle de Mazda, le CX-30 demeure un modèle très populaire et je suis certain que le petit VUS du constructeur japonais va fracasser des records de vente en 2023.
Jean-Sébastien Poudrier
Tags: Mazda, Mazda CX-30, Mazda CX-30 2023
Auteur: Jean-Sébastien Poudrier
